Maro le pécheur et sa femme Hoby vivaient heureux au bord de la mer. Ils n'étaient pas riches, mais ils avaient toujours de quoi manger, car Maro rapportait de bons poissons. Un beau jour, un bébé naî ...
Kanda Le Petit Indien
II était une fois, dans un village indien des grandes plaines d'Amérique, un garçon qui s'appelait Kanda ou « Pouvoir magique ». Comme il n'avait plus de parents, Kanda devait mendier pour manger, et, la nuit venue, il dormait dans une simple couverture sous les étoiles. Les autres enfants se moquaient de son manque de force et de sa timidité.
Mais le grand chef leur disait :
- Ne riez pas ! Un jour, Kanda nous montrera de quoi il est capable.
En ce temps-là, les Indiens chassaient les bisons avec un arc et des flèches. Le bison était un vrai trésor ! Sa viande permettait de nourrir la tribu et sa peau servait à fabriquer des tentes, des couvertures et même des vêtements.
Pour trouver de nouveaux bisons, les Indiens se déplaçaient d'un endroit à un autre, et c'était des chiens qui les transportaient sur des sortes de traineaux.
Un jour, depuis le camp, les villageois entendirent au loin arriver les bisons. Tout le monde se prépara à partir, mais un chasseur dit à Kanda :
- Reste là, toi ! Tu es trop maigrichon pour nous suivre.
Alors, Kanda alla s'asseoir au bord de la rivière et se mit à pleurer. Soudain, il entendit une voix. C'était celle d’Isha, le grand esprit. II lui dit :
- Kanda, puisque tu t'ennuies tu devrais modeler des animaux avec de la terre et l'eau !
« Quelle bonne idée ! » se dit Kanda. Et il se fabriqua un chien. Mais, ce chien avait un cou trop allongé, des jambes trop hautes, une tête trop grosse, une queue bien trop longue.
Kanda bougonna :
- Pfff ! Complètement raté ce chien ! Je vais en faire un autre. Mais son deuxième chien ressemblait beaucoup au premier.
Kanda se dit : « Vraiment, je ne suis bon rien. » Épuisé et le cœur lourd, il s'endormit.
Mais, dans son sommeil, Kanda entendit de nouveau la voix d’Isha le grand esprit :
- Ne sois pas triste Kanda, les animaux que tu as fabriqués ne sont pas des chiens ratés, ce sont des chevaux très réussis ! Les chevaux peuvent galoper vite et loin, et transporter les hommes où ils le souhaitent.
Puis Isha ajouta :
- Laisse tes petits chevaux quatre jours durant dans cette prairie près de la rivière et tu les verras grandir, grandir... Puis tu pourras retourner dans ta tribu.
Quand Kanda se réveilla… quelle surprise ! Ses deux animaux de terre, petits comme des jouets, étaient bien vivants. Ils se mirent à gambader comme de petits fous, à brouter l'herbe tendre de la prairie, à boire l'eau fraiche de la rivière et à se frotter joyeusement contre Kanda.
Dès le soir du premier jour, les minuscules chevaux avaient déjà grandi. Le deuxième jour, ils étaient aussi hauts que Kanda. Le troisième jour, le petit Indien ne résista pas à l'envie de sauter sur leur dos et de galoper à travers la prairie. « Plus vite, plus vite ! » criait Kanda en riant.
Et tout heureux, il décida de rejoindre le village sans attendre la fin des quatre jours. II avait tellement hâte de montrer ces merveilleux animaux à sa tribu ! Quand il arriva, tout le monde fut étonné et même un peu inquiet.
- Qu'est-ce que tu nous ramènes là, Kanda ? dit un chasseur,
- Ce sont des chevaux, répondit le petit Indien. Ils sont rapides et ils peuvent nous emmener très loin !
Mais Isha, le grand esprit, fit entendre sa voix à Kanda :
- Petit impatient ! Je t'avais demandé d'attendre quatre jours entiers pour que les chevaux puissent grandir !
Puis il se calma et déclara :
- Mais ces chevaux-là pourront se faufiler partout et ils seront parfaits pour la chasse. Et comme s'il avait tout entendu, le grand chef de la tribu dit :
- Ces chevaux seront parfaits pour la chasse. Bravo Kanda !
Très vite, les deux chevaux de Kanda, un mâle et une femelle, donnèrent naissance à de beaux petits poulains. Et bientôt, un troupeau se forma.
Kanda devint un valeureux chasseur de bisons, le meilleur de tous. Et beaucoup plus tard, quand le chef de la tribu mourut, les Indiens furent tous d'accord pour le remplacer, ils choisirent... Kanda !
-- Colibri --
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