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Kevin Spacey reconnu non coupable d’agressions sexuelles à Londres
Kevin Spacey, acteur américain détenteur de deux Oscars, a été déclaré non coupable des accusations d'agressions sexuelles portées contre lui par quatre hommes lors de son procès à Londres. Le comédien de 64 ans a été acquitté des neuf chefs d'accusation qui pesaient sur lui, notamment d'agression sexuelle, d'incitation à des activités sexuelles sans consentement, et d'incitation à des activités sexuelles avec pénétration.
Après six ans de paria à Hollywood, l'acteur a enfin l'opportunité de retrouver les plateaux de tournage. Cependant, son possible retour pourrait s'accompagner d'une surveillance accrue des producteurs.
L'acteur, détenteur de deux Oscars, essuie ses larmes en entendant le verdict : non coupable des accusations d'agressions sexuelles et d'incitations à avoir des rapports sexuels sans consentement sur quatre hommes entre 2001 et 2013. Après quelques étreintes avec son équipe juridique, c'est surtout le soulagement qui se lit sur le visage de Kevin Spacey, remplaçant ainsi l'air préoccupé des derniers jours.
Kevin Spacey peut désormais envisager de reprendre sa carrière, car il a été blanchi des dernières accusations sexuelles portées contre lui. Cependant, son éventuel retour à l'écran pourrait être étroitement surveillé par les producteurs, selon les experts. L'acteur oscarisé pour son rôle dans "American Beauty" et sa prestation dans la série "House of Cards" a été acquitté mercredi de l'ensemble des neuf chefs d'accusation retenus contre lui lors de son procès à Londres.
Les quatre hommes qui l'accusaient le qualifiaient de "prédateur" au comportement "dédaigneux" et "agressif". Selon leurs récits, la célébrité américaine aurait "abusé" de son statut pour les agresser, les laissant "vulnérables" et en "état de choc" alors qu'ils étaient beaucoup plus jeunes que lui.
Malgré l'acquittement, l'image de Kevin Spacey a été ternie par ces procès, au cours desquels l'acteur a admis avoir eu des comportements embarrassants. À Londres, il a notamment reconnu avoir eu une "approche maladroite" envers l'un des plaignants et s'être "rapproché de gens sexuellement" pour soulager le "fardeau" de la solitude. Bien qu'il ait admis être un "gros dragueur", il a nié tout comportement "violent", "agressif" ou "douloureux". Sa défense a quant à elle insisté sur les incohérences des plaignants et a fait témoigner le chanteur Elton John en sa faveur.