Hommage aux panafricanistes
Les jumeaux du groupe Masao Masu rendent hommage à quelques panafricanistes viv ...
Élie Domota est un syndicaliste né en 1967 à Basse-Terre (Guadeloupe) Il est le porte-parole du LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon), qui veut dire "Collectif contre l'exploitation". Il est le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG) qui est le syndicat majoritaire de la Guadeloupe. Il a tenu un rôle moteur lors de la grève générale dans les Antilles françaises en janvier et février 2009.
Élie Domota a appelé « le peuple guadeloupéen à manifester contre le pouvoir colonial français [qui] s’apprête à réprimer les travailleurs, la jeunesse, le peuple de Guadeloupe avec leurs organisations ». Au cours de la grève, il a fustigé dans ses discours la France « qui envoie des charters de gendarmes "casser du nègre" chez lui, en Guadeloupe » et « la France qui a choisi sa voie naturelle, celle de tuer des Guadeloupéens ».
Les propos qu'il a tenus lors d'une interview le 5 mars 2009 à Télé Guadeloupe « soit ils appliqueront l'accord, soit ils quitteront la Guadeloupe » et encore « nous ne laisserons pas une bande de békés rétablir l'esclavage » ont entraîné une polémique en métropole. L'enquête judiciaire pour « provocation à la haine raciale » qui a été ouverte à son encontre est dénoncée par Domota comme une tentative d'« intimidation ».
Après 45 jours de grève générale et la mort du syndicaliste Jacques Bino, Élie Domota parvient à obtenir une augmentation de 200€ des salaires minimum (accord Bino), et un contrôle de plusieurs centaines de produits de première nécessité.
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