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La France a longtemps été une puissance coloniale en Afrique. Elle a colonisé une grande partie du continent, du 19e siècle au milieu du 20e siècle. La France a quitté l'Afrique à l'indépendance des pays africains, mais elle a maintenu des liens étroits avec ses anciennes colonies.

 

Les nouvelles formes de colonisation

 

Dans les années récentes, la France a développé de nouvelles formes de colonisation en Afrique. Ces nouvelles formes de colonisation sont moins visibles que la colonisation du 19e siècle, mais elles sont tout aussi néfastes pour l'Afrique.

Parmi les nouvelles formes de colonisation française en Afrique figurent :

  • L'intervention militaire : La France a mené des interventions militaires dans plusieurs pays africains, notamment au Mali, au Tchad et en Centrafrique. Ces interventions ont permis à la France de maintenir son influence sur ces pays.

La nouvelle colonisation française en Afrique a des conséquences néfastes pour le continent. Elle empêche l'Afrique de se développer de manière autonome et elle contribue à l'instabilité politique en Afrique.

Parmi les conséquences les plus importantes de la nouvelle colonisation française en Afrique figurent :

  • La dépendance économique : Les pays africains sont dépendants de la France pour leur développement économique. Cette dépendance empêche les pays africains de se développer de manière autonome.
  • L'instabilité politique : La France est souvent impliquée dans les conflits politiques en Afrique. Cette implication contribue à l'instabilité politique en Afrique.
  • La corruption : La France est accusée de corruption dans ses relations avec les pays africains. Cette corruption nuit à la gouvernance démocratique en Afrique.

La France continue de jouer un rôle important en Afrique. Cependant, ce rôle est souvent néfaste pour le continent. 

 

Les critiques de la nouvelle colonisation

Les critiques de la nouvelle colonisation française en Afrique sont nombreuses. Ils affirment que la France utilise son influence pour exploiter les ressources naturelles de l'Afrique et pour maintenir son pouvoir et son influence sur le continent.

Parmi les critiques les plus virulentes figurent :

  • L'association Survie : Cette association dénonce la politique néocoloniale de la France en Afrique. Elle accuse la France d'exploiter les ressources naturelles de l'Afrique et de soutenir les dictatures africaines.
  • Le mouvement Panafricain : Ce mouvement milite pour l'unité et l'indépendance de l'Afrique. Il dénonce la présence française en Afrique et appelle à l'autodétermination des peuples africains.

 

La réponse de la France

La France nie les accusations de néocolonialisme. Elle affirme que sa présence en Afrique est nécessaire pour promouvoir la stabilité et le développement du continent. Au cours des dernières années, la présence française en Afrique a été remise en question. De plus en plus de pays africains demandent à la France de quitter le continent.

Il y a plusieurs raisons à cette remise en question :

 - Premièrement, la France est accusée de néocolonialisme. Elle est accusée d'exploiter les ressources naturelles de l'Afrique et de soutenir les dictatures africaines.

 - Deuxièmement, la France est accusée d'être responsable de l'instabilité politique en Afrique. Elle est accusée d'intervenir militairement dans les pays africains pour soutenir ses intérêts.

 - Troisièmement, la France est accusée d'être responsable de la pauvreté en Afrique. Elle est accusée de ne pas faire assez pour aider les pays africains à se développer.

La France nie ces accusations. Elle affirme que sa présence en Afrique est nécessaire pour promouvoir la stabilité et le développement du continent.

 

La France est désormais chassée de plusieurs pays Africain, comment réagit-elle ?

La réponse à cette question est complexe. Il est possible que la France soit chassée d'Afrique si elle ne change pas sa politique africaine. Les pays africains sont de plus en plus déterminés à se débarrasser de la présence française.

La France chassée du Mali

Le 15 août 2022, les derniers soldats français ont quitté le Mali, mettant fin à neuf ans d'intervention militaire dans le pays. Cette décision a été prise par le président français Emmanuel Macron, après une rupture des relations avec la junte militaire au pouvoir au Mali.

La France est intervenue au Mali en 2013 pour aider le gouvernement malien à lutter contre les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du pays. L'intervention a été un succès initial, les forces françaises aidant à repousser les djihadistes et à restaurer l'autorité du gouvernement malien.

La France chassée du  Burkina Faso

Le 22 février 2023, les derniers soldats français ont quitté le Burkina Faso, mettant fin à huit ans d'intervention militaire dans le pays. Cette décision a été prise par le président français Emmanuel Macron, après une demande du gouvernement burkinabé.

La France est intervenue au Burkina Faso en 2015 pour aider le gouvernement burkinabé à lutter contre les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du pays. L'intervention a été un succès initial, les forces françaises aidant à repousser les djihadistes et à restaurer l'autorité du gouvernement burkinabé.

Le 18 juillet 2023, les derniers soldats français ont quitté le Niger, mettant fin à huit ans d'intervention militaire dans le pays. Cette décision a été prise par le président français Emmanuel Macron, après une demande du gouvernement nigérien.

La France chassée du Niger

La France est intervenue au Niger en 2014 pour aider le gouvernement nigérien à lutter contre les groupes djihadistes qui avaient pris le contrôle du nord du pays. L'intervention a été un succès initial, les forces françaises aidant à repousser les djihadistes et à restaurer l'autorité du gouvernement nigérien.

Cependant, la situation au Niger s'est détériorée ces dernières années. Les groupes djihadistes ont repris du terrain, et le gouvernement nigérien est accusé d'inefficacité et de corruption.

Le gouvernement nigérien a demandé le retrait des forces françaises du pays, affirmant qu'elles n'étaient plus efficaces dans la lutte contre les djihadistes.

Le retrait de la France du Niger est une défaite pour la France, qui avait cherché à maintenir son influence en Afrique. C'est également une victoire pour les groupes djihadistes, qui voient le départ de la force étrangère qui menaçait leur expansion.

La France a assuré qu'elle souhaitait rester un partenaire important en Afrique, malgré les discours hostiles à son égard. La ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a rappelé la volonté de la France de construire une relation nouvelle avec les pays africains, fondée sur le respect mutuel et la coopération. Mais les pays africains accepteront-ils de mordre à cet hameçon ?