Lucien SEYTOR, [10/08/2021 à 20:03]
Monsieur le directeur,
Quelle humiliation pour nous autres, sapeurs-pompiers du SDIS971 et les Guadeloupéens.
Avez-vous vraiment conscience de vos actes complices et de la circonférence de votre téméraire asservissement ?
Alors pourriez-vous, nous indiquer depuis quand sommes-nous en rupture, manque de sapeurs-pompiers et par extension depuis quand, nous ne répondons plus à notre délégation de service public ? Par conséquent, depuis quand, nous sapeurs-pompiers Guadeloupéens, sommes en rupture de couverture sanitaire.
Nous sommes surpris d'apprendre, par note de service, que des "clusters pourraient substantiellement en prévision" empêché nos collègues à distribuer les secours. Donc, à cet effet, vous conviendrez avec nous autres, que vos séances de communication masquent une certaine ineptie, étant entendu que l'essentiel de cette dernière est toujours basé sur des tagadas, dont le parfum est toujours de l'ordre du Com-dab.
Pour si bien dire, communiquer pour ne rien dire.
Car c'est ce soir, par un ignoble mensonge, ou probablement une omission de votre part que nous apprenons que nous sommes dans l'incapacité d'accomplir nos missions, ce qui justifierait l'arrivée de 30 sapeurs-pompiers dont le schéma vaccinal serait complet et bien évidemment par omniscience, promis juré, que ces derniers ne contamineraient ni la population, ni les quelques pompiers restants. Par défaut, nous risquons d'avoir des hexagonaux dans nos centres et comme la Covid-19 tue, donc nous voilà remplacés.
Trêve de parodie, d'une pensée bien huilée, dont la mécanique d'orfèvre n'est qu'une masturbation purement déguisée, sur les attendus que vous espérez nous faire avaler.
Mais en dehors de cette belle mascarade à laquelle vous participez et qui est la preuve de cette digne humiliation que vous nous infligez en sur-jouant le catastrophisme de vos amis, sur la circulation du virus sur notre territoire, la réalité est la suivante :
Oui, le virus tue, mais surtout par le manque de soins que l'état refuse de prescrire à nos frères et sœurs, afin qu'ils acceptent votre fameux vaccin, ne serait-ce qu'en empêchant les médecins de prescrire ce qu'ils jugent être bons pour leurs patients. Donc vous mettez la pression et demain dans les grands titres d'information "des sapeurs-pompiers fraîchement débarqués pour prêter main forte à leurs collègues Guadeloupéens". Quelle supercherie !
Cependant, à quel moment avons-nous eu besoin de renfort ? Ne disposons-nous pas d'un fort effectif avec une ressource de qualité ? Tant et si bien, que vous avez mis en place de manière abusive le POJ, réduisant les effectifs à la garde et leurs quotas de garde, sans compter que vous avez gelé la possibilité pour les agents d'effectuer des gardes dans les autres centres....Et si durant la pandémie il était possible qu'ils fassent plus de gardes étant donné que nous sommes suffisamment nombreux pour gérer notre crise, sans permettre à vos amis de nous infantiliser et de nous humilier encore davantage, après nous avoir traité d'illettrés, d'alcooliques et de magico-religieux.
Aussi, sachez que si nous acceptons cette offense, ce serait aussi nous rendre coupable de ce crime organisé envers notre peuple mourant de la covid19.
D'une part pour non-assistance car les médicaments existent et qu'ils ont également le droit de décider de ce qui est bon pour leur corps.
D'autre part, plutôt que d'accéder à leur volonté, l'état préfère laisser mourir notre peuple, sur le principe qu'ils doivent à tout prix accepter ce dit vaccin toujours en phase expérimentale.
Aussi, il semblerait que dans la boucle, vous avez omis de dire à l'état que l'effectif du SDIS971 était largement suffisant et que ce qu'il nous fallait, c'est davantage de moyens en VSAV, en mécaniciens, en pièces de rechange. Alors si parmi les 30, il y a des mécanos transportant dans leurs bagages les pièces qui nous font défaut, nous sommes preneurs, car nous en avons grand besoin, au lieu d'utiliser des VL pour les covidés.
Alors pourriez-vous, nous indiquer depuis quand sommes-nous en rupture, manque de sapeurs-pompiers et par extension depuis quand, nous ne répondons plus à notre délégation de service public ?