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Le diabète comme corolaire
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Grâce à une étude menée les résultats sont publiés dans la revue scientifique, the Lancet on soupçonne aujourd'hui le Coronavirus de déclencher le diabète chez certains patients en bonne santé. D'après le compte rendu de l'étude fait par le Professeur Paul Zim, co-auteur de l'étude, le virus peut s'attaquer au pancréas et altérer son fonctionnement normal. Ainsi il peut en résulter une baisse la production d'insuline nécessaire pour contrôler la glycémie et les niveaux de graisse.
Les inquiétudes sont bien plus grandes par contre au niveau des personnes souffrant déjà du diabète. Ces personnes présenteraient 50% plus de risques de mourir du coronavirus qui du coup devient un facteur aggravant du diabète. Dans ce lot, les personnes les plus vulnérables sont celles âgées, et qui sont atteintes de diabète de type 2. En général cette catégorie souffre d'autres pathologies liées souvent à l'âge, comme les maladies cardiaques, l'hypertension artérielle et bien d'autres. Une attention particulière est donc requise envers ces personnes particulièrement vulnérables. Pour ce faire, une l’application dénommée Covidiab a été développée par les équipes de l'Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), de l'Inserm et de l'université de Paris pour informer et suivre les personnes vulnérables.
Des soupçons de lésions hépatiques
L'on peut très bien se poser des questions sur les implications du foie dans une infection qui s'attaque principalement aux voies respiratoires. Mais il semblerait que les poumons soient sains et saufs chez certains patients pourtant infectés, alors que des dysfonctionnements sont observés au niveau du foie. Eric Cioe-Pena, médecin urgentiste à New York explique que les dysfonctionnements hépatiques se manifestent par un accroissement des enzymes du foie; ce qui laisse croire que les cellules hépatiques sont détruites. Cependant, à cause de la capacité régénératrice du foie, les séquelles du coronavirus détecté pour le moment au niveau du foie pourraient n'être que passagères.
Le stress post-traumatique
Pour certains patients, le calvaire de la maladie ce coronavirus se poursuit longtemps encore après la disparation du virus. Cela pour diverses raisons dont certaines ont été déjà abordées précédemment. Pour le Professeur Jean-Michel Constantin, anesthésiste-réanimateur à la Pitié-Salpétrière à Paris, le séjour prolongé en réanimation occasionne des troubles post-traumatiques. Se manifestant généralement à la suite d'une expérience traumatisante, le stress post-traumatique résulte ici de la prise en charge des fonctions naturelles notamment la respiration par des machines. Cela peut être psychologiquement éprouvant pour certains patients mêmes guéris. Si le stress post-traumatique est régressif, les capacités de guérison sont relatives à beaucoup de facteurs dont l'âge.